Comment cuisiner un délicieux chili sin carne ?

Comment cuisiner un délicieux chili sin carne ?

La question peut paraître un peu bizarre, de partir directement sur ce plat connu dans le monde entier, mais en version sans viande. Mais il est fort probable que, tout comme nous, vous n’ayez en fait jamais vraiment dégusté de délicieux chili con carne.

Ce ragoût d’origine texane et non mexicaine, volontiers qualifié de tex-mex pour arranger tout le monde, se prépare bel et bien avec de la viande de bœuf hachée. C’est elle la fameuse « carne » du titre de la recette et, comme nous allons le voir, c’est souvent elle qui représente la principale difficulté de ce plat. Du coup, la version délicieuse de ce mets prend chez miam.com plutôt le nom de chili sin carne, sans viande donc. Et nous allons vous livrer ici tous les secrets pour préparer chez vous un Chili sin carne de folie.


Notre réponse

Comment cuisiner un bon chili con carne ? En oubliant la viande !

Il faut bien admettre que chaque fois que nous mangeons de ce plat en nous disant bof bof, parce que nos bouchées ne sont ni délicieuses ni fondantes, mais plutôt ternes en saveurs et sèches ou détrempées en texture, c’est le plus souvent justement à cause du steak haché à deux balles qui entre dans sa composition. Le plus souvent pleine de flotte et sans goût, cette viande hachée est systématiquement l’ingrédient qui gâche tout. Donc si vous voulez vous régaler de chili con carne, hé bien le plus sûr est de cuisiner un chili sans carne. Parce que comme toujours en cuisine végétarienne ou végane, supprimer la viande de ce type de plat ouvre sur un splendide éventail de possibilités culinaires, toutes plus gourmandes les unes que les autres.

Cuisiner un Chili sans carne façon chili de légumes

La première piste pour remplacer la viande est de se régaler d’un savoureux chili de légumes. Patate douce, maïs, courge butternut, carotte, poivron rouge jaune ou vert, oignon rouge, céleri-branche, avocat, tous ces légumes peuvent contribuer à préparer un délicieux ragoût façon chili. Même les petits pois peuvent se joindre à la partie si vous en avez des frais sous le coude. Après, la base reste la tomate, sans la peau bien sûr, associée à l’ail et à l’oignon. Sans oublier les irremplaçables haricots rouges, mais ce sont des légumineuses et non des légumes.

Après, c’est comme pour une bonne sauce bolognaise, les petits « plus » font toute la différence, et il suffit par exemple d’ajouter une seule branche de céleri pour que tout un nouveau monde de saveurs s’ouvre devant votre bouche elle-même grande ouverte. L’ajout de grains de maïs croquants en fin de cuisson est vivement recommandé : c’est sucré, ça croque sous la dent, c’est ce genre de détail qui fait passer un mets de « bon » à « délicieux ». Et si vous faites partie de la team patate douce, la recette de Chili de patates douces de Jamie Oliver pourrait bien faire davantage que vous plaire.

Enfin, concernant le temps de cuisson : comptez minimum une demi-heure depuis les oignons et l’ail revenus jusqu’à la fin de cuisson. Dans votre cocotte préférée, à feu doux. Et si vous trouvez que votre chili sin carne est un peu trop liquide, retirez le couvercle pour le faire réduire et obtenir la consistance parfaite. Parce qu'un chili trop liquide, c'est vraiment nul.

Un chili con simili-carné plutôt qu’un chili sin carne ?

Après toutes ces pistes aux légumes variés, rien ne vous empêche de remplacer la viande de la recette traditionnelle par un ingrédient conçu pour la remplacer. Et dans la grande famille de ce que l’on appelle les simili-carnés, ce n’est pas non plus le choix qui manque. Entre le tofu, le tempeh, les protéines de soja texturées (les fameuses PST, ici de petite taille), le haché végétal ou le seitan, les options sont nombreuses et peuvent toutes être considérées avec gourmandise. Et il y a un paquet de recettes sur miam.com, toutes véganes, qui ne demandent qu’à vous régaler : Chili con tempeh, Chili sin carne au haché végétal, Chili sin carne savoureux aux PST, Chili con soja, etc. Sachant que l’ultime option pour remplacer la viande du plat originel sera d’utiliser tout simplement des lentilles, comme dans ce très apprécié Chili sin carne « beluga »

Après, toutes ces variantes de remplacement du bœuf dans le chili traditionnel ne valent rien si vous ne respectez pas les deux commandements suivants, livrés sous forme de deux secrets à partager le plus possible.

Secret numéro 1 du délicieux chili sin carne ? Les épices !

C’est bien sûr d’épices à chili dont vous aurez besoin. Le truc évident ! Faites votre Mélange d'épices façon chili vous-même, ou sinon parez au plus simple. Cumin et coriandre en poudre (de qualité hein, et pas périmés depuis deux ans !) sont bien sûr de sortie, le curcuma pouvant également pointer ses arômes, tout comme le paprika fumé. L’origan séché a également ici une belle carte à jouer. Sans oublier l’indispensable touche pimentée sans laquelle votre chili va se transformer en ragoût de légumes sans caractère (franchement, vous feriez mieux de préparer une délicieuse ratatouille, vous vous prendrez moins la tête). Tabasco, purée de piment, piment de Cayenne ou d’Espelette en poudre, piment frais genre jalapeño si vous arrivez à en trouver, ils peuvent tous s’inviter dans cette belle fête gastronomique et détonante. Mais vous pouvez également en mettre un peu moins que souhaité, pour proposer à vos invité.es un bol de sauce salsa maison, façon Salsa verde à la tomate verte et au piment jalapeño par exemple, et chacun.e pourra augmenter la température dans son assiette, en fonction de sa résistance aux flammes.

Secret numéro deux du meilleur chili du monde : les « + » au moment de servir

Le riz (ou le quinoa, ou l'orge, etc.) est bien sûr de la partie au moment de la dégustation, et vous le servirez dans un plat à part, dans lequel tout le monde ira puiser la part qui lui revient. Mais le top du top en matière de régalade de chili, c’est bel et bien de le déguster en lui ajoutant tout un tas de préparations simples et efficaces. Le guacamole maison est bien sûr obligatoire, tout comme les feuilles de coriandre fraiche, le pot de crème végétale épaisse, les tranches de citron vert, le saladier de tacos et la sauce salsa. Et si vous voulez vraiment vous faire mousser et avoir la classe au Texas, vous pourrez même faire du Cheddar végan à la patate douce, il ajoutera une belle touche crémeuse une fois fondu.

Conclusion bizarre sur l'avocat

Au fait, un dernier truc avant que vous repartiez surfer sur une autre vague ou préparer un chili sin carne qui pourrait enfin être le meilleur que vous ayez jamais mangé, et pour rebondir sur la préparation du guacamole : Mangez des avocats ! Et si jamais on vous dit « non mais tu sais pas qu’il faut 1000 litres d’eau pour produire un kilo d’avocat, arrête tout de suite d’en manger non mais ! », vous n’aurez qu’à répondre que pour un kilo de bœuf, c’est quinze fois plus. Et que l’avocatier, quand on l’arrose, il pousse et il absorbe du CO2. Et que quand les vaches absorberont du carbone au lieu d’en péter, on en reparlera. Dakodak ?

 

L’image d’illustration ci-dessus, pas top mais quand même assez jolie, a été générée par une IA spécialisée dans la génération d’images. Par contre, pour le texte, on a fait des essais, mais le résultat était vraiment trop naze. Du coup, vous avez lu un texte original qui veau ce qu’il veau.